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  • 1920 Après la Première Guerre Mondiale, le bilan humain s'élève à 1.4 M de morts pour la France. La loi de 1920 réprime donc l'avortement dans le but le relancer le développement démographique. De plus, le gouvernement assimile la contraception à l’avortement. Les propagandes anticonceptionnelles sont prohibées par cette même loi.

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  • 1923 La loi définit l’avortement comme un délit et non plus comme un crime. (infraction moins "grave")

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  • 1940-44 Le régime de Vichy gouverne le Sud de la France. Il assume des valeurs conservatrices pour plaire à l'Allemagne. Ainsi en 1942, l'avortement redevient un crime, il devient donc passible de la peine de mort (loi abrogée à la fin de la guerre).​

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  • 1955 L’avortement thérapeutique est autorisé. C'est à dire que si la mère est en danger, un IVG peut être pratiqué. En revanche, le médecin n'est pas obligé d'accepter

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  • 1956 La création de l'association "maternité heureuse "

 

  • 1960 La "maternité heureuse" prend le nom de "mouvement français pour le planning familial".

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  • 1972 Le Procès de Bobigny (voir Avant 1975 -> Le procès de Bobigny)

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  • 1975  La loi Veil dépénalise l’avortement mais uniquement sous certaines conditions, comme par exemple : 

    • le médecin et le personnel soignant peuvent refuser de pratiquer l'IVG

    • l'état de grossesse doit placer la femme dans une situation de détresse

    • l'autorisation parentale est obligatoire pour les mineures non émancipées

    • la sécurité sociale ne rembourse pas l'IVG.

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  • 2001 Le délai pour pratiquer un avortement est autorisé jusqu’à 12 semaines et les mineures ne sont pas obligées d’avoir une autorisation parentale.

L'Histoire de l'avortement au XXème siècle en France

Les points essentiels

 

 

L'Institut national de l'audiovisuel (INA) garde dans ses archives un extrait de journal télévisé de 1982. Il retrace le parcourt des femmes pour le droit à l'avortement. 
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Les risques de condamnation avant 1975
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En 1923, la loi déclare : "quiconque aura provoqué l’avortement d’une femme sera puni d’un à cinq ans de prison et d’une amende de 500 à 10 000 F "(soit de 75€ à 1524€). La femme avortée est passible, quant à elle, de six mois à deux ans de prison.
En 1942, procéder à l'acte est un crime et donc passible de la peine de mort.
Après la Seconde Guerre Mondiale, l'avortement est pénalisé : les avorteuses, les femmes ayant eu recours à l'avortement sont passibles de travaux forcés et d'amendes.​​​​​​

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Source : thinglink

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Source : Archives Centre de documentation du Planning familial
 

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Sources : Archives Centre de documentation du Planning familial

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